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amiral gensoul
C'est dans cette optique que des pourparlers continuent avec le commandant Holland, lequel fait preuve de beaucoup de compréhension, comme en témoigne cet aveu qu'il fait : Permettez-moi de vous dire, d'officier à officier, qu'à votre place ma réponse n'eût pas été différente.
C'est encore ainsi que lorsqu'un avion anglais mouille cinq mines magnétiques dans la passe, Gensoul interdit d'ouvrir le feu sur lui. C'est ainsi aussi que, Somerville ayant signalé, peu après 14 heures, que le délai de grâce allait expirer, Gensoul accepte de recevoir Holland à bord de son navire-amiral, le Dunkerque : entretien dramatique de 80 minutes, au cours duquel le message secret de Darlan en date du 24 juin est finalement montré à Holland, qui y voit l'amorce d'un compromis, et le signale aussitôt à l'amiral Somerville.
message de Mers el Kebir
Mais c'est déjà trop tard : les deux amirautés, par des messages presque simultanés, provoquent la rupture. L'Amirauté française annonce par radio, en clair, que Gensoul va recevoir le renfort des croiseurs de Toulon et d'Alger. L'Amirauté britannique enjoint alors à Somerville d'en finir avant la nuit. Et celui-ci signale à Gensoul : Si une des propositions britanniques ne sont (sic) pas acceptées pour 17 h 30, il faut que je coule vos bâtiments .
Il est déjà 17 h 25 ; Holland quitte le Dunkerque à... 17 h 35.
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